Monday, July 31, 2006

Stenographic notes nightmare.

I was returning from vacations today and was once again thinking to myself: "there will always be someone to keep me from being 100% paperless." First, I had a one foot tall pile of letters waiting for me on my desk. Compare to the 200 or so e-mails that I have been able to sort within 30 minutes, I spent 3 hours going through the letters and their accompanying manipulation. Second, I had another one foot tall pile of... stenographic notes. Third and this is what prompted me to write this ticket, I did not wake up!
The saddest part is that the pile was comprised of the stenographic notes of only one examination! Without discussing the environmental cost of sending 3 copies of a 300 pages book by mail, let’s just say that, for ease of manipulation, I wish I had received one copy by e-mail... To start with; I would have had the possibility to add it to my Summation (or Casemap) database before reviewing. Happily, in this case, I phoned the stenographer who was able to forward me via e-mail a .ASCII version of the notes that I incorporated to my database. I was then able to review and annotate the notes in the same location while creating shortcuts and hyperlinks to the legal theory of my case (pleadings' drafts) and to the filed exhibits and motions.

Moreover, it prevented me from modifying the "original" version of the stenographic notes by highlighting and marking the pages. Pleaders have all waken up the day before a trial to realize they did not have any virgin copy of the stenographic notes (or any other filed document) to produce during the hearing: I don't want it to happen anymore! Electronic documents give me the possibility to keep an "original" that I will later copy on disks as I please.

Not only that, at the age of the Loi concernant le Cadre juridique des technologies de l'information, I do not understand why the paper version still has to be THE original. Has anyone ever been questioned about the authenticity of the stenographic notes... It seems to me that a .PDF document (or anything similar) with the stenographer signature encrypted would be far more formal than putting the pen to the paper.

It would reduce the amount of paper the poor "fonctionnaires" have to deal with everyday and would therefore eliminate a fair number of so-common (and frequent) errors that ensue in the manipulation process. Talking about manipulation: let us cut the chain of custody that starts with the stenographer recording and dictating the examination on a good old tape and that follows with the same (or another) stenographer typing the recordings to its computer, printing the final product in X copies for all the parties and the judge, signing one copy of the bundle for each party, mailing the bundle (after buying stamps); Wake up!! Canada Post truck just picked the packages and is on its way to the sorting warehouse! Anyway, you got the picture.

The process could start and end with the stenographer videorecording the examination to its computer, retyping the audio recording and e-mail it (with the video for a little extra $$) to the parties.

Especially in matters of injunctions, saving the mailing delays (and manipulation risks) would give us the extra time we need to prepare for the hearing.

Finally, the electronic version can follow me anywhere I go (in my laptop or through a VPN connection) and it takes no space in my filling cabinet...

One last thing: To make sure I was not dreaming, I reverted to an article by Dennis Kennedy where he stated that "Court reporters have historically driven the adoption of new technology in litigation. It was court reporters more than lawyers who pushed for real-time transcription. Now court reporters are once again poised to move us to the next step in digitizing the litigation process." I was dreaming!

P.S. Just by reading the four articles of the Loi sur les sténographes, one understands that Quebec is far from thinking about going where Dennis Kennedy is heading!

Sunday, July 16, 2006

Fermé pour quelques jours!


Je suis présentement fermé pour cause de vacances et de déménagement.
À bientôt!

I am currently closed because I am on vacation (moving).
Talk to you soon!

Friday, July 07, 2006

Ariane Moffatt: zen à souhait!!

Quel bonheur d'entendre une voie si douce! Que ce soit avec un ou des verres de vin, au bureau même, la joie est toujours au rendez-vous quand Miss Moffatt bat la mesure dans votre cerveau. Une musique planante permet à sa voix de se porter en apesanteur et de mener ses textes sublimes là où notre âme divague. Une brise, un vent frais pour les chaudes journées d'été mais à la fois, une chaleur par ses rythmes et sa profondeur, pour survivre aux froids hiver québécois

N'étant pas du type fan-club, je me rends rarement sur les sites des vedettes. Malgré tout, ayant ouï-dire que celui-ci était particulièrement intéressant, je me suis laissé tenter... Le site m'a fait surfer un beau moment sur un air reggae en hommage à Montréal. M'ont prises les envies de descendre de ma tour à jeune professionnel et de jeter mon corps à la rue pour baiser cette ville de tout mon soul. L'inspiration instantanée!

À voir, à vivre! Longue vie Ari!!

PS Pour votre grand plaisir, je vais tenter d'obtenir des droits pour que sa musique puisse accompagner mes billets... ;-)

Humming about manners...

What a world we live in!

Every morning, when there is no snow and it is not raining, I rollerblade to the office. Today, while on my way, a mosquito, or some sort of flying beast, entered my mouth and landed on my palatine uvula. Obviously, that made me chocke and spit that uninvited friend!

However, the little insect did not make me chocke as much as the moron (second definition) waiting at the red light beside me and sitting in his Hummer, who looked at me in a disgusted way, adding insult to injury, by saying "lovely manners!" I laughed while looking at the exhaust of his vehicle...

The guy in his 1000$ sweat-shop-made suit, burning gas at the speed of light, was right: I am a treat to society!

Have a good one!

Thursday, July 06, 2006

E-discovery: une première au Québec!

Enfin! Les avocats québécois auront la chance de se mettre à jour en terme de documents électroniques. À l'heure actuelle, le Québec est profondément en retard sur le reste du Canada mais pire encore par rapport aux États-Unis lorsque vient le temps de parler d'E-discovery. En fait, la majorité des avocats écarcillent les yeux lorsqu’ils entendent ce terme. Comment alors les conseillers juridiques peuvent-ils conseiller leurs clients sur la gestion de leurs documents électroniques et les risques inhérents à celle-ci? Devrions-nous plutôt parler de communication préalable des éléments de preuves sur support électronique? ;-)

À voir la façon dont les litiges sont présentement gérés, on croirait que les compagnies québécoises et les individus préparent encore tous leurs documents à la main... En effet, les engagements pris lors d’interrogatoires, les duces tecum, les précisions, etc. font toujours l'objet de la version papier des documents. Pourtant, aujourd'hui, selon le récent article de Dan Pinnington dans le magazine National "Needle in a haystack", près de 95% des documents sont créés sur support électronique et ne sont jamais imprimés...

La situation est pour le moins particulière puisque le Québec avait fait preuve d'innovation en édictant dès 2001, la Loi concernant le cadre juridique des technologies de l'information. Le Québec avait alors été la pionière des provinces canadiennes en élargissant la définition de document à tous les supports et formes imaginables.

Pourtant, la jurisprudence est encore mince dans le département québécois du E-discovery. Je tente depuis un certain temps d'en identifier les causes et plus que jamais, je conclus que l'étroite notion de pertinence en matière civile et les règles de production de la preuve sont à la source du problème. Bien que ces règles semblent vouloir évoluer timidement, je crois que ce n'est qu'en réalisant l'impact des nouvelles technologies sur notre monde que la magistrature (le Législateur) élargiront ces concepts afin de permettre aux parties de faire leur preuve sans avoir à passer par l'ordonnance Anton Piller... Par contre, pour ce faire, les avocats eux-mêmes devront en assimiler les conséquences afin de faire des représentations en ce sens devant les tribunaux.

Merci à Insight Information, une première conférence sur La gestion et la communication de documents électroniques aura lieu à Montréal les 1er et 2 novembre 2006. Joignez-vous à nous afin de faire bouger les choses!!

Tuesday, July 04, 2006

Les juristes québécois ne blawgue pas

Plusieurs blogs (Slaw, Library Boy, Gautrais, etc.) ont déjà abordés la question du manque d'implication et du désintéressement apparent des juristes francophones, et plus particulièrement des québécois, face à la blogosphère. Sans vouloir être redondant, j'ai l'impression que l'ensemble des causes expliquant ce phénomène n'ont pas encore été identifiées et qu'il y a des solutions à trouver et à mettre de l'avant afin de remédier à la situation. Je lance donc ce billet afin qu'on l'attrape et qu'on y donne suite!

En effet, je crois que c'est en interpellant notre communauté que le statu quo sera ébranlé. D'ailleurs, votre humble blawgueur en est la preuve vivante: c'est en prenant conscience de l'existence des blogs que j'en ai compris l'intérêt. Notez bien que lorsque je parle de prise de conscience, je fais allusion au fait de suivre et de participer à des blogs. Au contraire, la majorité des gens connaissent les blogues pour en avoir entendu parler aux nouvelles ou dans les journaux. Par contre, pour être conscient de ce qu'est un blog, je crois qu'il faut s'en imbiber et ressentir l'impact. À propos, en informant mon entourage de l'existence de mon blog, j'ai été surpris de constater que bon nombre en ignorait l'utilité. Ainsi, quant à moi, la première cause d'absence de civilistes dans le monde du blog relève de leur ignorance. Malgré tout, je crois que l'échec ne revient pas aux non utilisateurs mais plutôt aux blawgeurs québécois qui, à ce jour, n'ont pas su créer un engouement ou un momentum propre à propulser leurs échanges jusque dans le cercle conservateur et réfractaire aux changements des avocats québécois. Pour cette raison, j'entame immédiatement une campagne de sensibilisation aux blogs et vous invite à faire de même!

Monday, July 03, 2006

The new blog next door

Here I am, entering the blogosphere! I have to admit that I had one of the best mentor to jump in this crazy adventure: Patrick Cormier.

When I first met him, I had no clue we shared so many interests: wines, information management, ski, etc. At the time, we were both articling to become lawyers in Montreal, Quebec. He was at Greenspoon Perreault and I was at Borden Ladner Gervais. One case united us and then... nothing! It is only this year that, while reading about knowledge management, I stumbled on articles he had written and especially, on his blog. I instantly realised that he was Web 2.0 fluant!

Then, I started to follow what he was writting and started to realised that he was sharing with the rest the world what I had been keeping for myself. Being the socialist that I am, quiet rapidly, I was hooked on blogging! Finally, a couple of weeks ago, I noticed a posting on Slaw for a speaker that would make a presentation about Practice and Case Management 101. Since this is one of my hobbies and what I have beign doing at work over the past years, I decided to contact Patrick who accepted my offer right away. Now I realise he had other plans for me...

He contacted me a few days later to see if I was interested in giving another presentation about Web 2.0. Ok, I had a good knowledge of the web trends and technologies, but having no spare time, I had no blog, ClaimID and the likes... In fact, I was using collaborative blogs to comment and wikis to share knowledge. It all changed today!

Last week, Patrick thanked me in the most original way by posting on Slaw “The Paperless Lawyer-Speaker: Dominic Jaar”. As you will note at the end of his posting, Patrick tickled the litigation lawyer in me by writing:

"Now all that you need Dominic, so people can find you easily (especially if they google you); is your very own claimid page. ;-)"

Not only that, while replying to library-boy-on-french-law-bloggers, I noted that "As a Quebec lawyer, even if I blog a lot, I do not blawgue" underlying the fat that I used other people blogs to discuss various matters to the exclusion of law. Well, my dear Patrick pinched me by commenting: "Salut Dominic - il est où, ton blogue?! :-)" Guess what? Here I am!!!!