Thursday, November 09, 2006

Bob Dylan

D'abord, un gros merci aux beaux-parents de m'avoir offert un billet pour se spectacle mythique.

Notez que ce texte a été principalement composé durant le spectacle et je n'entends pas le modifier puisque, comme vous remarquez, il démarque l'évolution de l'événement.

Donc, show de BD hier au Centre Bell. Les années 70 étaient loin et Bob devait se demander ce que faisait ses congénaires hippies assis dans le parterre à avoir payé le forfait yuppies à gros prix! C'ètait réciproque.

BD est certes un mythe mais il m'est apparu diminué. Entouré d'un excellent band, il nous en a malgré tout mis plein la gueule!

Égal à lui-même, irrévérencieux, il nous a fait patienter près d'une heure avant de nous écorcher de ses cordes vocales si caractéristiques. Les gens l'aiment peu importe. L'amour d'un fan pour son héro semble aussi puissant que celui d'un fils pour sa mère: indélébile, constant, peu importe.

Les relans de pot allumaient l'air et portaient les sons distortionnés à nos oreilles. Aux miennes, un peu moins qu'à celles de la fille de la première rangée qui dansait comme Janis Joplin à Woodstock devant les Doors! Merveilleux pour elle, aucun wannabe Dylan derrière elle pour s'égorger dans les airs entrainants et les paroles incompréhensibles.

D'ailleurs, heureusement qu'elle était blonde. Autrement, les gardiens de sécurité, sans doute de Garda, lui auraient intimé de se tenir à l'extrémité gauche ou droite de la scène pour ne pas nuire à la vue de ceux qui avaient payé le gros prix. Pour les spectateurs dans les gradins, pas de gardiens en vue.... Les gens avaient le loisir de passer devant nous sans cesse: une bière, une pizza, un pop-corn, une Oh! Henri, un pipi, une tite marche, n'importe quoi!

Je dois admettre que j'ai particulièrement apprécié me faire ascéner des coups d'harmonica. C'était tellement bon que ça faisait un petit peu mal, comme le chante Richard Desjardins.

Ça m'a semblé être le dernier spectacle de cet icône: un clavier ou une marchette? Une voix ou un nez et une gorge? Diminué, je vous dis!

Wow! Revirement de situation! Il vient sans doute de dégriser: il danse. Ça y est, après 6 chansons, le show commence...

Époustouflant! Un crescendo jazz-folk assez enlevant pour que j'écrive ces lignes une fois le spectacle terminé! Jouissif!

Heureux d'être resté, pour finalement voir Bob, le vrai, celui que j'imaginais en écoutant ses vinyles!

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